Qui suis-je ?
Informaticien indépendant, je suis de la cuvée 60. Ma première nouvelle fantastique a été écrite pour un devoir de français, en première. Une révélation pour moi. Toutefois, quand j’ai lu Baudelaire, j’ai glissé vers la poésie, assez vite libre (trop), puis influencée par le surréalisme découvert à la fac (de lettres, pas d’informatique) après avoir digéré l’intégrale d’André Breton. Deux recueils à compte d’auteur en sont le résultat, le second n'est jamais sorti (malgré l’argent investi) : Imagine et Le monde est fou comme une chaise (tout un programme).
Après quelques nouvelles éparses, le véritable démarrage arrive peu avant ce siècle (c’est pour faire historique) : des contes et nouvelles, essentiellement fantastiques, avec des influences partagées entre Richard Matheson et Claude Seignolle, l'imprégnation des légendes et mythologies, mais aussi du policier, du thriller, de la SF, de la fantasy, de l’humour… Une quinzaine de publications se sont éparpillées entre des recueils collectifs et des revues.
Au début de ce siècle, j’ai co-créé une maison d’édition de littérature générale, Atypique-Éditions, malheureusement éphémère, et un atelier d’écriture virtuel, Atypique-Atelier qui, lui, a vécu près de cinq ans et produit trois recueils édités, le premier par nous-même, le deuxième ayant gagné le prix du recueil collectif, le troisième ayant trouvé un troisième éditeur. Dans cette période, il m’est arrivé de tripatouiller des crayons et de la gouache.
Après un temps mort, c'est la reprise en 2014, aiguillonné par Short Édition puis Oniris, je noircis à nouveau du traitement de texte,d’abord dans les nouvelles et les textes très très courts, multigenres, parfois teintés de satire. Et je lis ou relis de la SF, du fantastique, de la fantasy...
En 2015, j’ai rassemblé treize nouvelles « obliques », dont neuf parues avant 2006 et deux inédites, dans le recueil autoédité Horizons sur la mauvaise pente. Elles couvrent un large spectre de genres mais ont en commun que l’horizon des personnages est sur… une mauvaise pente.
2015 est l'année où je me suis lancé dans l'aventure de mon premier roman et l’année de naissance de la Compagnie des Intelligences Botaniques, cette entreprise à l’œuvre dans L’héritage du docteur Moreau, paru en deux volumes aux Éditions Nestiveqnen, en novembre 2018. J'ai pris autant de plaisir à imaginer et à écrire qu'à effectuer des recherches : des personnages historiques y croisent des personnages de fiction de l'époque ou liés à celle-ci. J'ai découvert qu'il ne fallait pas grand-chose pour transformer en quelque chose d'extraordinaire ce qui existait déjà en 1895. Cet univers, uchronique et steampunk, héritier du Merveilleux-Scientifique, s’est enrichi de dix nouvelles, dont Le jour inverti (Dimension merveilleux scientifique 4 , Rivière Blanche, mai 2018) et L’envol de Moby Dick (Anthologie Bêtes mécaniques, L’ivre-book, février 2018). Ces deux nouvelles rejoindront les huit autres dans le recueil L'envol de Moby Dick et autres aventures paradoxales (Éditions Nestiveqnen, juin 2019). Et l’aventure continue : une nouvelle et le premier tome du second roman sont achevés…
L’univers de la Compagnie des Intelligences Botaniques a été nominé au prix de l’uchronie 2019.
S’y ajoutent des nouvelles uchroniques : Pour l’honneur de Rome parue dans Dimension Uchronie 1 (Rivière Blanche, novembre 2018) et L'ombre de Gambetta dans le supplément numérique (en téléchargement libre) du numéro 75 de Galaxies science-fiction, spécial Uchronies, janvier 2022. Et, comme j'ai un goôt prononcé pour l'histoire, c'est une veine que je compte bien exploiter.
Hors cet univers, un recueil numérique de quatre nouvelles fantastiques a vu le jour, Rue du chat qui danse et autres nouvelles (Éditions Alter Real, juillet 2019), reprenant la nouvelle Rue du chat qui danse (Éditions Alter Real, juillet 2018).
Au-delà, des textes fleurissent, en ligne, ailleurs ou nulle part. Un carnet de croquis de mots m'accompagne...